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30 avril 2007

Née sous le signe de Chvostek

Non je ne suis pas une extra-terrestre, enfin, je pense.....!

C'est un mèdecin, en 1995, qui m'a expliquée ce qu'il faisait quand il a tapoté ma joue à un endroit bien précis, pour vérifier mon hyperexcitabilité musculaire ; et j'ai "répondu à l'appel du signe"....le signe de chvostek
Ainsi le diagnostic a été confirmé : je suis spasmophile.
Cela faisait quand même 17ans déjà que je trainais cet état.
Mais allant de mal en pis....(mon état s'est agravé en 1997 après avoir frôlé la mort )
j'ai erré de mèdecins généralistes en spécialistes, sans compter les appels au 15 ou le 18, les week-ends surtout et jours fériés tant qu'à faire...) voilà deux ans qu'un énième médecin généraliste a trouvé LE médicament qui a calmé toutes ces crises. Deux ans durant lesquels j'ai revécu normalement !

Etat d'hypersensibilité neuromusculaire pour les uns, syndrome d'hyperventilation          pour les autres… la définition et l'existence même de la spasmophilie sont loin de faire l'unanimité. Mais pour les psychiatres, il n'y a pas de doute, la spasmophilie n'a pas de réalité. Sous ce terme se cachent simplement des troubles anxieux.

Cet état peut se manifester de manière aiguë, sous forme de crises marquées par une angoisse intense, accompagnée d’un cortège de signes (tremblements, sueurs, difficultés à respirer, contractions musculaires, voire véritable crise de tétanie, sensation de fourmillements ou d’insensibilité...). Mais il s’exprime aussi de manière chronique, entraînant insomnie, fatigue, oppression, faiblesse musculaire... Le diagnostic est souvent évoqué sans  critères rigoureux, devant des états de mal-être, où les signes  somatiques sont au premier plan. Cette démarche conduit souvent          à méconnaître une dépression ou une névrose d’angoisse.

               

De nombreux sites internet s’intéressent à la spasmophilie, souvent pour recommander une médecine douce, ou un traitement particulier, calcium, vitamine D ou magnésium, sans qu’aucune  étude rigoureuse n’aie pu démontrer l’efficacité de  l’un ou l’autre de ces traitements. Quant à l’existence d’un déficit en magnésium ou en calcium, souvent évoquée, elle n’a jamais pu être objectivée. Il est donc inutile de multiplier les dosages ou de se soumettre à des examens compliqués, comme l’électromyographie qui explore le fonctionnement  neuromusculaire.

Les  attaques de panique

               

La   négativité de ces examens n’a rien d’étonnant, car,  pour les psychiatres, les symptômes de la spasmophilie correspondent en réalité très exactement aux diagnostics d’attaque de panique et d’anxiété généralisée. Terme relativement récent,   l’attaque de panique correspond à des crises aiguës d’angoisse. Elle est plus fréquente chez les femmes jeunes. La crise est brutale, inopinée, violente. L’angoisse est extrême, avec une sensation de menace, de mort imminente, parfois même l’impression de perdre la raison. Les signes physiques sont identiques à ceux décrits dans les accès aigus de spasmophilie (respiration haletante, étourdissements, vertiges, malaise, agitation, tremblements,tétanie...). La crise cède à la prise de calmants
Mais une prise en charge est ensuite nécessaire, car l’attaque de panique survient le plus souvent sur un fond de dépression ou d’anxiété généralisée, caractérisée par un état de tension et d’inquiétude chronique. Des antidepresseurs à faible dose permettent généralement de prévenir les récidives.   Le traitement médicamenteux doit être complété par une psychothérapie ou des techniques comportementales, dont la relaxation.Des exercices de respiration contrôlée peuvent être utiles. Mais le trouble fondamental reste l’anxiété,  qu’il est indispensable de soigner.   

Me voici en cette veille de 1er mai, 1 mois après avoir arrêté un traitement à base d'un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline que je prenais depuis 2ans, le "sevrage", car il faut appeler cela ainsi, est très dur et non sans conséquence. Je ne prenais plus d'anxiolitique grâce à cet AD (anti-depresseur), mais depuis quelques jours, alors que le traitement est arrêté complètement depuis 1mois, mon anxiété revient de plus belle. Je lutte contre celle-ci, j'ai pris des ampoules de mélange de plantes pendant 20 jours, mais ma sensibilité nerveuse revenant à fleur de peau, je me gratte, je me démange, de l'eczéma pointe par ci par là, l'hypersensibilité face à des évènements se traduisent en pleurs brefs, certes, mais une tristesse envahissant pendant quelques minutes ma poitrine, me fait déborder les larmes des yeux.
De plus, cet AD m'a fait prendre 15 kilos.
Je ne supporte plus ce surpoids.

Il est certain que l'arrêt total de l'anti-depresseur est récent. Je prends mon mal en patience.









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